ARTISTE PEINTRE -POÉTESSE- Marsac en Livradois
Un brin d’amour dans ce monde sans pitié
Une lueur d’espoir s’offre devant l’amitié
Sortons, hurlons c’est la révolution
Une marche en pleine évolution
RMI, ARE, ASSEDIC, chômage
Allons ensemble au Mont St Michel
Ou l’or chute du haut de l’échelle
Réveillons Mai soixante huit
Réveillons Gavroche et Causette
Rage est le nom de notre colère
Dans cet océan la discorde nage
Voulant rattraper cette galère
Nous assommant de la disette
Galériens et esclaves en éveil
Bâtons armés de ton réveil
Aux armes…. Aux armes….
Un brin d’amour dans ce monde sans pitié
Une lueur d’espoir s’offre devant l’amitié
Réclamons à la société notre fric
Brandissons la torche devant les flics
Travailler, travailler sans cesse
Jusqu’à ce que la mort se dresse
Aux armes…. Aux armes….
Aurore
Et si ...si ce grand voyage me transportait
Dans cet Univers loin de notre monde
Et si...si ce grand voyage me transportait
Au travers de cette nuit qui tombe
Alors a ciel ouvert je te crierai
Léve-toi oui léve-toi et regarde
regarde...regarde
Et si...si le grand voyage me transperçait
Dans ma peau au travers de mon coeur
Et si... si le grand voyage me transperçait
Au travers de moi se cacherait ta peur
Alors à ciel ouvert je te crierai
Léve-toi oui léve-toi et regarde
regarde...regarde
Et si... si le grand voyage c'était toi
Dans tes yeux serait mon émoi
Et si...si le grand voyage c'était toi
Dans ton corps je serai ton roi
Alors à ciel ouvert je te crierai
Léve-toi oui léve-toi et regarde
Regarde...regarde
Aurore
Roman des amours
Colette et le Guépard
Leurs êtres n’étaient que résonance de leurs voix amoureuses. L’homme brun, habitant d’un pays lointain, n’avait d’yeux que pour cette belle jeune fille d’allure fine, à la peau blanche et claire qu’il avait vu uniquement sur une photographie envoyée de France par son ami Paul. Tout de suite elle lui avait plu et son cœur se mit à battre tellement fort qu’il était sûr que ce fut elle qu’il attendait depuis toujours.
Colette, jeune fille coquette, rougissait à de telles déclarations si inattendues, rapportées par Paul qui n’était autre que son cousin, le grand voyageur arrivé depuis la veille d’un pays non loin du désert. Il lui expliqua avec un déferlement de mots et de phrases quelques coutumes de ces indigènes au teint mat. Elle était éblouie par tant de représentations, tant de couleurs vives dans les yeux de son cousin. La nuit était tardive lorsqu’il lui révéla avoir rencontré une personne digne d’être un roi. Il le décrivait d’une telle beauté qu'elle en souriait de plaisir. Il lui avoua avoir emmené une photo d’elle, celle ou elle était si belle dans cette robe de taffetas blanc dont la taille se dessinait par une belle ceinture cotonnée brodée à la main par sa mère. A la vue de cette beauté, l'étranger était tombé sous son charme de la couleur rosée de son teint et de sa jeunesse. Au lendemain, Paul il lui fit tenir la promesse de ne jamais dévoiler ce secret.
Colette commençait à rêver, passant des heures avec Paul qui sans lassitude lui contait ses aventures. Elle préférait tenir des distances afin dit elle de mieux le connaître. Cependant chaque soir le cœur battant la chamade, elle s’asseyait sur le fauteuil en velours rouge tout près de l'escalier en colimaçon qui donnait sur les étages supérieurs, espérant un appel du majordome lui annonçant une visite privée. Remplie de brûlants et doux espoirs, luttant contre le sommeil qui la guettait, elle finissait par s'assoupir. Toutes ces années derrières elle, de bals donnés en son honneur. Tous ses prétendants qui lui faisaient douter maintenant de ces vraies espérances. Que de fois elle a cru rencontrer l’amour, combien de fois elle s’était trompée sur ses propres sentiments. Des émotions semblables à un nuage vertigineux lui firent bien souvent virevolter la tête. Elle mettait ses pleurs, ses déceptions dans de beaux mouchoirs blancs signés de fil doré.
Sa réussite, elle la devait à son entêtement, encouragée par ses parents qui n’avaient qu’elle pour enfant. Elle craignait son père, solide gaillard à la voix forte mais dont l’autorité était aussi juste qu’effroyable, elle aimait sa splendide mère et l’admirait pour tout le temps qu’elle lui donnait.
Leur demeure avait été conçue par son oncle le comte De Marchegay, l’architecte aux idées révolutionnaires et innovatrices pour cette période des années 1900. Possédant une grande fortune, l’électricité qui faisait la gloire en ce temps de Paname, resplendissait dans leur demeure. La famille De Roiblasse représentait l’honneur et le respect dans la ville, leur fille unique était très convoitée.
Aurore
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