ARTISTE PEINTRE -POÉTESSE- Marsac en Livradois
Les deux petits vieux
Alors que la vaste étendue d'eau envahit les ruelles
Deux petits vieux, sortis de leur sommeil pêle-mêle
Sous le charme d'un rêve d’autrefois sans pareil
Se racontent l’histoire de l’émerveillé en veille
Ils sont là, assis sur un banc, mains dans la main
Attirés par la lumière diffuse d’un lendemain
Papotant tranquillement sur le rebord de la jetée
Des amours que furent leurs années passées
A peine le souffle de leurs mots se fait entendre
Tendrement enlacés comme deux jeunes mariés
Leurs âmes deviennent l’union de leurs pensées
Dans l'étincelle offerte d’une nuit de cendre
Ils sont là, regardant timidement dans ce vide
L’immensité des secondes d'un temps avide
Jamais peur d’un avenir si cruel à vendre
Disparait de leur ciel ombragé à prendre
Aurore
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2011
Portrait de Stevie Ray Vaughan (travaillé sur toile , couleur noir et blanc) - 2010
Portrait de Stevie Ray Vaughan
Détail du tableau- (Jambe droite-couleur : noir et blanc)2010
J’entends chanter le vent
Je voie danser la fine pluie
Je suis là, debout
Une ombre...
Le chêne vert se déchaîne
Il pâlit sous la force des eaux
Le ruisseau vomit le trop
De la terre le rouge paraît
Dans la vague qui l’entraine
Semblant être dispersée
Un son...
Fureur des temps délabrés
Ténèbres des cieux évaporés
Tornade de l’espoir volé
Sur les pentes du déluge !
Un cri...
Aurore (Inédit-2010)
LE Paradis sur Terre
Lorsque mes mots taisent ma plume
Ils chuchotent, virvoltent dans une danse
Au coeur de mon âme assoiffée en transe
D'autres mots plus legers sans armertume
L'écriture devient couleur de soie
Au soleil levant mes doigts s'agitent
Papier ponce,couteau,pinceaux,
Tout nait de la musique de l'eau
Blanc, noir, bleu,
vert, jaune, rouge,
Prennent place
Ma palette vie !
L’enfer, le paradis... le yin et Yang, le bien et le mal...Chacun de ces mots dans son contraire frôle des frontières illimitées perdues dans un temps infini. Une perspective d’un damier semblable à une route sans fin, conduisant vers un paradis emprunt d’un immense bonheur, celle de la musique par exemple, représentée dans ce travail par le groupe A.C.D.C, réunissant l’émotion, la sérénité, l’enthousiasme, la joie d’une foule venue des quatre coins d’un quartier d’une ville et du monde. Les jeux de miroirs, ici, représentent une prolongation de ce fragile équilibre mis à nu. A son centre une main, celle de l’homme
La nature reste indomptée et indomptable, elle devient maîtresse universelle bouleversant sur son passage l’ordre établi, prête à déverser sa lave bouillante, détruisant, brûlant, ravageant tout sur son passage où nulle chance n’est donnée.
Cette nature destructrice est aussi dans l’âme des hommes capables du Beau comme du Laid apportant colère et guerre, famine et désespoirs.
Est-ce un combat entre l’enfer et le paradis ou bien est-ce un équilibre dont les limites sont si vulnérables ?
Lorsqu'ils regardent bruler cette flamme
L’amour profond et sincère murmure
Dans les frissons en toute démesure
Rêvant de leurs caresses qui s'enflamment
Volupté d’argent éclose dans ce silence...
Tout bouge, tout vibre en impatience
Leurs mots transpercent tout leur être
Volatilisant tel un éclair leurs doutes
S’inclinant sous l’effet de leurs joutes
Du charme exulté de leur bien-être
Leurs cris de bonheur sont merveilles
Butinant comme de frêles abeilles
Ecrin dans le creux de leurs mains
Qui jalonne d’un sillon leurs reins
Sentiments sublimés aux germes dorés
De leur voix entremêlée des amants nés
Transportés dans l’extase des baisers
Odeur parfumée de l’encens ambré
Ou règnent des émotions passionnées
D’une résonnance de l’émoi abandonnée
Aurore
A ne pas te voir, mon cœur à la dérive
Sans le savoir s’est rempli de ton absence
Sur cette mer ou ton bateau chavire
Implorant son amarre, ta délivrance
Jour après jour, il s’est prit au piège
Tour après tour écorçant le chêne-liège
À s'imaginer à te deviner
À te crier, à t'espérer
De tous ses songes
Tu es celui qui le ronge
L'ombre de ton amour diffuse en son âme
Une fougue céleste munie d’une force inouïe
En une délicieuse torture telle une flamme
Qu’un joyau des plus purs en son centre est enfoui
Les larmes austères sont coulées de sa peau
Les larmes rouges sont douleur d'un ruisseau
Une liberté soufflée au vent transporté
Portant la souffrance intime de ses années
Qu’un seul son devient l’extasié des secrets
Qui se purifie humblement en ton nom tant aimé
Tu es là, tu le poursuis d’un amour obsessionnel
Dans l’ombre de la nuit, amour cruel, amour éternel
Le temps nait des désirs inavoués de ses plaisirs noués
Laissant en puissance le murmure d’un bonheur loué
Il se laisse aller dans la ronde de son sommeil
Sa pensée brûle d’impatience afin qu’il se réveille
Rempli de cet amour, chaque instant de sa vie
Baigné de ton élixir d’une jouissance à l’infini
Aux confins de notre univers jaillit une étoile
A l’orée de l’horizon, elle scintille de mille feux
Laissant retomber sa fine poussière sur la toile
Sur la mer illuminée d’un ciel bleu bienheureux
Jamais spectacle aussi grandiose n’a été donné
Dans l’immensité de notre galaxie jaillissent les soleils
A peine sortis du trou noir de notre grande voie lactée
Ils sont là, ils nous observent dans notre belle obscurité
L’étendue règne dans tous ces mystères qui sommeillent
Jamais merveille aussi intense n’a été élevée
Par ces infimes poussières de cheveux d’ange
Dans sa clarté, la planète éblouie se range
Puissance des ténèbres d'une absolue vérité
D'un commencement de la vie vers l’éternité
Cette féérie, à chaque instant reste immolée
Aurore