A la nuit tombée mon bien-aimé
Sans toi seule je reste dans le noir
Les yeux écarquillés sans te voir
Cherchant la trace de ton ombre
Jadis elle remplissait mes espoirs
Quand l'heure de nos folles caresses
Feu ardent de toutes nos paresses
D'un ultime chant doré pour s'aimer
Danse éffrenée de nos corps liés
Fougue passionnée, inépuisée
Disant :" je t'ai follement aimé"
Osmose grandiose nous avons cherché
L'ombre chèrie de nos sentiments
s'éfface doucement au fil du temps
Je m'en vais, adieu mon bel amour
Dans mon coeur tu seras pour toujours
AURORE - 2008
Adieu l'ami
Ce soir mon coeur pleure
Vous dire adieu est l'heure
Mon blog se meurt doucement
Et moi je m'efface tristement
Ma vie je vous l'ai contée
Ma tristesse n'est pas domptée
Un vide sans fond me poursuit
Mon front n'est plus que suie
Je me meurs petit à petit
Dans ce combat de la vie.
Aurore-2008
Mes chers ami(e)s mes cher(e)s lecteurs
Vous faire rêver est le plus important pour moi!
Merci de votre visite
(Poème dédiè à quelqu'un que j'aime beaucoup)
François de Montcorbier dit Villon
poète (1431-après 1463)
Mort torturé, condamné à la pendaison
Durant ces jours il écrivit
"la ballade des pendus"
sa vie a pour toile de fond
les lendemains de la guerre de cent ans.
Maître des "ballades"
Hantise profonde de la mort
Né un 8 avril (bélier comme moi !)
RONDEAU
(Mort, j'appelle de ta rigueur)
Mort, j'appelle de ta rigueur,
Qui m'as ma maîtresse ravie,
Et n'es pas encore assouvie
Si tu ne me tiens en langueur :
Onc puis n'eus force ni vigueur ;
Mais que te nuisoit-elle en vie,
Mort ?
Deux étions et n'avions qu'un coeur ;
S'il est mort, force est que dévie,
Voire, ou que je vive sans vie
Comme les images, par coeur,
Mort !
François VILLON