Tu me dis danses,
Entre dans la ronde
Tu me dis chantes
Inonde les ondes
Danse,
Danse toujours
Chante,
Chante encore
Mouvements en balance
Un, deux, trois en cadence !
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Aurore
ARTISTE PEINTRE -POÉTESSE- Marsac en Livradois
Tu me dis danses,
Entre dans la ronde
Tu me dis chantes
Inonde les ondes
Danse,
Danse toujours
Chante,
Chante encore
Mouvements en balance
Un, deux, trois en cadence !
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Aurore
Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi, que j’aime tant
Ma jouvence prisonnière devenue l’enfer de ma coulée d’or
En prenant pour femme la belle Vénus ensorcelée des démons
Enfantant de ma chair et de mon sang un ange blanc de pureté
Promesse d’un nouveau bonheur de mon déséquilibre hantant
Le noir habille mes espoirs les recouvrant de tant de désespoir
Le soleil de mes rondes à te protéger est inscrit dans mon grimoire
Les richesses à recevoir d’un père aimant sont brisées dès lors
Tant d’années à espérer ton doux bonheur, tant d’amour donné
Mon cœur saigne, mon âme pleure
Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi que j'aime tant
Dans ton cœur, j'allumerai une flamme soufflée du vent
Dans ton âme, je déposerai mes maux criant ma douleur
Dans ton corps égaré, j’écrirai le grand pardon du passeur
Ton acte a meurtri ma force tel un poignard dans mon dos
Le froid envahit mes désirs glaçant ma peau et mes os
Mon cœur saigne, mon âme pleure
Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi que j'aime tant
S’élève vers toi la complainte raisonnée d’un être pleurant
Choisir entre ta vie d’adulte et d’amoureux je me garderai
Choisir de sauver cet ange blanc venu du ciel cela je le ferai
Mon cœur saigne, mon âme pleure
Jour après jour, il s’est prit au piège
tour après tour écorçant le chêne-liège
À t'imaginer, à te deviner,
À te crier, à t'espérer.
L'ombre de ton amour diffusant en son âme,
Ta fougue céleste libérée avec une force inouïe
D’une délicieuse torture ardente telle la flamme
Qu'un joyau des plus purs en son coeur est enfoui
De tous ses songes,
Tu es celui qui le ronge
Tu es là, tu le poursuis d’un amour obsessionnel,
Dans l’ombre de la nuit, amour cruel, amour éternel
Le temps devient désirs inavoués de ses plaisirs noués
Laissant en puissance le murmure d’un bonheur loué
Il se laisse aller dans la ronde de son sommeil
Sa pensée brûle d’impatience afin qu’il se réveille
Rempli de cet amour, chaque instant de sa vie
Baigné de ton élixir d’une jouissance à l’infini.
AURORE
Cette lumière douce du soir enveloppe ton corps d’un tendre mystère
De tes sensations en état d’éveil seul reste le parfum de ton cœur Mirage bleu dans lequel ton amour traverse les océans de la terre Succombant inlassablement telle une spirale dans sa profondeur
Cette lumière livrée sous les caresses abandonnées d'une main
De tes couleurs exaltées au-delà des volcans enflammés
Ivresse extrême, belle échapée du bout des doigts carmins
Arc-en-ciel éclaté gagnant l'éclair et la foudre juxtaposés
Lumière des airs d'un temps partagé
Lumière rougeâtre éblouissante parsemée
Cette lumière encensée des odeurs de l'extase naissante
De tes mouvements réveillant les frissons d'amour oublié
Tornade puissante laissant toute place à la belle amante
Don précieux attendu comme une pyramide à son sommet
Cette lumière clarté émanée d'une jouissance
De tes essences jaillissantes en pleine naissance,
Egarée de cette volupté aux charmes tant convoités
Echanges sublimés dans l'univers des épousés
Lumière des airs,
Lumière parsemée
Lumière tant aimée.
Aurore
Dans les confins de l’étrange règne tant de mystères.
Nuit et jour l'ivresse nait du blanc et du noir.
La profonde et mystérieuse ombre semble me voir
Attendant la réaction de mon être sorti de la terre.
Ô mystére de l'étrange si telle est ta semence,
Combien de fois tu montres ton énigmatique transe !
Venez à moi frissons de joie que je jette mes doutes et mes craintes.
Contre toute foi, rêveuse et fière face à l'homme sans feinte
Je trace la route de mon destin demandant une infime partie
Du bonheur comblant ma faim, priant l'impossible d'aimer à l'infini.
AURORE
CITATION "Blaise Pascal"
" Car enfin, qu'est ce que l'homme dans la nature?
Un néant à l'égard de l'infini
Un tout à l'égard du néant
Un milieu entre Rien et Tout "
Mathématicien, physicien, philosophe,moraliste et théologien
né le 19 Juin 1623 à Clermont Ferrand- Puy de Dome- France, décédé le 19 Aout 1662 à Paris)
Ô jeune Diane déesse de la beauté
Que ne ferais-je pour vos belles vertus
Dans ce jardin d’Eden, allongée nue,
Sous le regard d'un millier d’égarés ?
Vous, qui hantez mes rêves sans les voir
Vous, pour qui je laisserai tout choir
Croyez en ma sincère vérité
D’un amour pour l’éternité.
Ô ma douce d’un soir printanier,
Moi qui vous trouve si belle
Comment vous rendre éternelle
Je vous aime, comment le nier ?
Vous, dont les lumières sont roses
Vous, qui scintillez en toutes choses
Comment vous quitter sans briser
Cette jouissance que j’ai adorée ?
A vos pieds je déposerai mon ivresse,
Voltigerai sous l’élan de vos caresses,
Délices inondés de tous mes plaisirs
Linceul parfumé de tous mes désirs.
AURORE