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AURORE
La Mendiante
Les flocons voltigeant ca et là sur les bancs,
Recouvrent le sol d’un beau manteau blanc.
Les flocons voltigeant ca et là sur les bancs,
Recouvrent le sol d’un beau manteau blanc.
La joie des enfants, par leur crie et leur chahut
Raisonne dans les jardins des Canuts.
Une femme, à l’air désemparé et tremblante,
Court se réfugier dans les bouches du métro.
Ses vêtements d’un style ringard et à peine rétro
Ne sont plus que des semblants d’ haillons.
Ses souvenirs la tourmentent et la hantent.
Tête baissée, les mains tendues elle attend
Un regard, une autre main, une compassion,
Une étincelle d’amour comme d’antan
Elle sait que la vie ne l'a pas épargnée.
Malgré tous ses efforts et sans aucune vanité,
Lutter était sa devise, toujours lutter pour survivre.
Elle est là, à attendre quelques sous,
La tristesse dans le fond de ses yeux.
Trouvant un carton pour se capitonner en dessous,
Elle pleure n'espérant plus aucuns vœux.
Les guirlandes illuminent les ruelles.
Les bougies scintillent sur le bord des balcons.
Vite les cadeaux...Noël approche.
La foule presse son pas sans la voir.
Elle a d’autres soucis... qu'elle reste dans le noir !,
Malgré tous ses efforts et sans aucune vanité,
Lutter était sa devise, toujours lutter pour survivre.
Elle est là, à attendre quelques sous,
La tristesse dans le fond de ses yeux.
Trouvant un carton pour se capitonner en dessous,
Elle pleure n'espérant plus aucuns vœux.
Les guirlandes illuminent les ruelles.
Les bougies scintillent sur le bord des balcons.
Vite les cadeaux...Noël approche.
La foule presse son pas sans la voir.
Elle a d’autres soucis... qu'elle reste dans le noir !,
Chaque rues préparent déjà la fête.
Elle a d'autre chose dans la tête,
Bientôt retentira le gong de la cloche.
Des "je t’aime" balancés à la pelle
Quémandant comme la plus haute des raisons,
Une multitude de paquets, papier-doré, emmaillotés
Se souciant peu de cette femme en difficulté.
Le froid installé glace son corps soudainement.
Souffrances et combats la dominent perpétuellement
Mais aujourd’hui, elle m’a plus le désir de vivre.
Elle finit par s’écrouler sous le poids des années.
A l’aurore de cet hiver, elle rend son âme en toute sérénité.
La mort l’a emportée dans sa faiblesse.
Juste un écriteau : Ici gît " Madame Détresse"
Aurore-2007
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