La Trêve
Des traces sur le sable chaud
Laissent deviner le passage
d'une silhouette à l'allure légère.
Le vent les emporte sur le rivage,
confondu de l'écume, rejet des eaux,
Douceur de notre bien-aimée, la terre.
Les libérant du soupir des sages..
Forme évanouie d’un corps
Assoupit dans cette immensité,
Ombre d’un passé qui dort
Flou profond de notre globe
Silence de la pensée sans âge.
Dans l ' osmose inébranlable
Dans les nuits où nul bruit ne surgit
Dans l'immensité du silence,
Jaillissent les mots en semence,
D'une jeune fille qui sourit
Laissant fleureter sa plume inlassable.
AURORE