LA LEGERETE D'AIMER
Dans les confins de l’étrange,
règne tant de mystères.
Nuit et jour, je suis ivre.
Du blanc et du noir, je suis née.
L’Eternel repos semble me voir.
Ô cupidité de jouvence,
Combien de fois je rentre en transe !
Frissons de joie,
Frissons de crainte,
Tel est mon destin
Que je trace selon ma Foi.
Face à l'Homme, sans feinte,
Demandant une infime partie
Du Bonheur comblant ma faim,
Priant l'impossible d'aimer à l'infini.
Ô cruauté des puissants Amours,
Combien de fois t'aurais je menti ?